Kodjo démarre
  • mer, 31/08/2016 - 05:45

Le train du dialogue en voie de quitter le quai.

Sans certainement l’UDPS. Sans Moïse Katumbi Chapwe qui ne rêve que du pouvoir, et rien que du pouvoir et distribue comme le Père Noël des cadeaux, en réclamant en retour une attitude ferme face au Gouvernement. Sans les chefs du G-7, sauf - impossible n’est pas classe politique congolaise - deux ou trois voire plu pourraient faire défections, réalisme oblige

DU BEAU MONDE.
Avec sans aucun doute l’UNC au devant de la scène - son président Vital Kamerhe Lwa-Kanyiginyi l’a annoncé haut et fort, il ne joue plus la partition de Tshisekedi gavé par Moïse Katumbi Chapwe et Raphaël Katebe Katoto. Avec peut-être le MLC - depuis La Haye, Jean-Pierre Bemba Gombo serait en voie de donner le go head à ses hommes à rejoindre un Dialogue politique, national, inclusif que toute la communauté internationale unanime appuie... Même les Etats-Unis. Ce qui isole encore plus Tshisekedi. Mais si tous souhaiteraient conjuguer ce dialogue avec le mot inclusivité, ce mot ne signifie nullement unanimité. Au sein de l’opposition, il y en a nombre qui, de longue date, sont pro-dialogue. Ils ne sont pas devenus du jour au lendemain - loin de là - membres patentés de la Majorité présidentielle!
Il en est de Justin Bitakwira, Clément Kanku Bukasa Tshibwabwa, Steve Mbikayi, Ne Mwanda Nsemi, Arthur Zahidi Ngoma, Azarias Ruberwa Manya, etc. Tous viennent au Dialogue. A ceux-ci, s’ajoutent des pro-Kengo conduits par le ministre d’Etat en charge du Budget Michel Bongongo. En clair, du beau monde pourrait se retrouver non seulement à l’hôtel Béatrice mardi 23 à la première réunion du Comité préparatoire mais également au Dialogue proprement dit.
Edem Kodjo a fait son annonce convoquant ce comité chargé de déterminer les contours du Dialogue. En clair, l’ordre du jour! L’ex-Premier ministre togolais «convie» les délégués mandatés par les organisations politiques et de la société civile, «parties prenantes au dialogue» à prendre part aux travaux du comité préparatoire du «dialogue national» le mardi 23 août, écrit le communiqué. Initialement, Kodjo avait annoncé les travaux préparatoires pour le 30 juillet, avant de les reporter pour permettre à «la grande famille des participants au dialogue» de régler leurs divergences.

LA MP AU TRAVAIL.
La Majorité Présidentielle qui a réuni dimanche 21 août dans la soirée son Bureau Politique a actualité sa liste d’une quinzaine des délégués à ce Comité préparatoire. Parmi eux certains du groupe de contact avec l’UDPS dépêchés à Ibiza (Espagne), Venise (Italie), Nice (France) dont Léonard She Okitundu, Alexis Thambwe Mwamba, Me Norbert Nkulu Kilombo Mitumba, Nehemi Mwilanya. Mais d’autres: Adolphe Lumanu Mwana Nsefu, Félix Kabange Numbi, Lambert Mende Omaalanga, Joseph Kokonyangi, Ramazani Shadari, Jean-Marie Bulambo Kilosho, Genevieve Inagosi, Robert Bokona, etc.
Nul ne s’attendait mardi à de grandes annonces hormis le discours d’orientation du facilitateur togolais Edem Kodjo confirmé dans ses fonctions contrairement à ce qu’avait espéré le G-7 et son homme Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qui ont écrit à la président de la Commission de l’UA Mme Nkosazana Dlamini-Zuma (dépêché des missions auprès d’elle?) pour réclamer l’annulation de la nomination d’Edem Kodjo. Sans obtenir fain de cause. Le 31 juillet, ce «Rassemblement» nouvellement créé à Genval, en Belgique, avait récusé Edem Kodjo, l’accusant de partialité, faisant du remplacement du facilitateur par l’UA la condition principale à la participation au dialogue. Désormais, le duo Moïse Katumbi Chapwe-Raphaël Soriano avec une aile biologique de l’UDPS ont conclu qu’il ne reste plus que le soulèvement populaire par des mouvements de rue. Mais là, elle doit compter avec la MP.
D. DADEI.


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