Guerre et paix, une chronique
  • lun, 31/12/2012 - 15:03

Dans cette édition de fin d’année, obéissant à une tradition établie depuis bientôt trois décennies, Le Soft International revient sur les événements clé de l’année qui s’achève et les met en perspective, Guerre et paix, une chronique.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1209 | LE 31 DECEMBRE 2012.

Et voici une année qui prend fin. Cela fait un an exactement, jour pour jour, le 20 décembre 2011, que Joseph Kabila Kabange se succédait à lui-même. Par le truchement d’un traditionnel rite d’investiture de la Cour Suprême de Justice faisant fonction de Cour constitutionnelle, le nouveau Chef de l’Etat prenait officiellement ses fonctions.

S’étaient agglutinés sur l’esplanade de la Cité de l’Union africaine noire de monde sur les hauteurs de Binza, à Mont Ngaliema, tous les corps constitués de la République, tous les ambassadeurs accrédités dans notre pays, les représentants de la société civile, en tête les chefs coutumiers.

On notait la présence de nombre d’envoyés de monarques étrangers, des chefs de gouvernement (Gabon, Rwanda, Tanzanie), un président de l’Assemblée nationale (Centrafrique), des ministres (Congo Brazzaville, Afrique du Sud, Angola, Burundi, Tchad, etc.), un Chef d’Etat (l’ami zimbabwéen de tous les temps Robert Mugabe).

Dans son discours d’investiture, le Chef de l’Etat rendait «un vibrant hommage au peuple congolais pour la maturité politique, l’ordre et la discipline dont il a fait montre depuis le début du processus électoral, jusqu’à ce jour».

«Vous avez été appelés à choisir entre d’une part les promesses chimériques sur fond de discours incendiaires, et d’autre part la perspective de la consolidation de la paix et la stabilité, la poursuite de la reconstruction du pays et la crédibilité du projet de sa modernisation».

«Vous avez opté pour la continuité et l’œuvre grandiose commencée à mon initiative».

Le Chef de l’Etat se disait le Président de tous les Congolais - ceux qui avaient voté ou pas pour lui -, promettait de travailler avec tous ses compatriotes ayant la passion du Congo, plaçait son mandat sous le signe du social.

Clairement, le Congo voulait pénétrer dans l’ère de paix et de développement que promettait une croissance soutenue. Si celle-ci a été réalisée et en voie d’être consolidée - un taux annoncé proche de 8% - grâce à une équipe exécutive resserrée comme jamais auparavant (29 ministres, le Premier ministre compris), composée de personnalités triées sur le volet spécialisée on peut dire chacune dans son secteur, et qui tire profit du leadership du président de la République réélu le 6 décembre 2011, la paix est loin d’être au rendez-vous et, pis que ça, la souveraineté du pays s’en est trouvée menacée. Si cette fois, cette guerre du Kivu n’a su impliquer des puissances militaires régionales à l’instar de celle de l’Afdl et s’est cantonnée dans un périmètre composé d’un ou de deux territoires - Masisi et Rutshuru au Nord-Kivu -, la chute de Goma, la Capitale de province, aux mains des rebelles agissant pour compte de l’étranger et leur avancée vers Sake et Minova, vers l’une des plus grandes villes du pays, Bukavu, devenait inacceptable.

Dans cette édition de fin d’année, obéissant à une tradition établie depuis bientôt trois décennies, Le Soft International revient sur les événements clé de l’année qui s’achève et les met en perspective, Guerre et paix, une chronique. Le lecteur mesurera - fausse modestie exclue - l’angle de traitement, la justesse sinon la pertinence de l’analyse, le haut niveau des titres phare d’édition, des sujets traités, recadrés et mis en relief dans une actualité confuse comme jamais, la capacité de prophétie ou de prévision, l’intelligence, bref tout ce qui montre comment chacune des livraisons de ce journal fait l’histoire et ce qui fait du Soft International un journal de qualité comparable à ce qui se fait de mieux sous d’autres cieux.

De là à comprendre le succès jamais démenti d’un titre certainement beau à prendre par son graphisme de standard international mais aussi incontestablement sécurisant à lire - et à relire puisque Le Soft International ne périt jamais, la preuve! - à la veille de grandes réformes qu’imposent les mutations technologiques. L’ancêtre américain Newsweek en est un parfait exemple.

Merci à nos milliers de lecteurs papier et web, c’est le lieu de présenter nos vœux.

LE FONDATEUR.

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