Le ministre Nicolas Kazadi pulvérise tous les chiffres
Le ministre Nicolas Kazadi pulvérise tous les chiffres
  • ven, 16/12/2022 - 10:30

PARIS, BRUXELLES, KINSHASA.
Jamais le franc congolais ne s’est aussi bien porté. Jamais le dollar n’a été aussi maîtrisé. Le discours du « vivre au taux du jour » renvoyé aux calendes grecques.

Le Congo connaît des taux de croissance économique parmi les plus forts du Continent. Le pays arrive en cinquième position, autour de 7% de croissance en 2022, plus que prévu. Un accroissement historique des recettes publiques au point où le budget de l’État a fait, en trois ans, trois bonds en avant, passant de 5 milliards de $US à l'arrivée du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en 2019 à près de 15 milliards de $US en 2023. Le Congo dispose des réserves de change multipliées par cinq en deux ans. Il a réussi à collecter l’impôt de manière satisfaisante : en moins de quatre ans, le pays est passé de 8% du PIB à 15%. Des chiffres qu'il faut reconnaître à l'argentier national Nicolas Serge Kazadi Kadima-Nzuji sous la conduite du président de la République et qui lui ont fait obtenir, en un an, à l'international, deux prix : un Forbes Best Of Africa à New York, le 20 septembre 2022, un Award de ministre africain des Finances de l'année, le 8 décembre 2022 à Lomé, décerné par le magazine panafricain Financial Afrik. À sa prise de fonctions le 28 avril 2021, le nouvel argentier national l’avait promis tout de go. Rumeurs et critiques n’ont pas manqué. À l’heure des réseaux sociaux et des sites en ligne, qui peut empêcher quoi? Pas cet homme qui n'a le regard que plongé sur ses chiffres pulvérisés jour après jour par ses régies financières et qui n'éprouve que du dégoût sur des mensonges et des montages que distillent «les nouveaux médias» ou les médias stipendiés. Alors qu'il n'avait pas encore accompli deux ans à la tête du ministère des Finances, portefeuille qu'il cumule, depuis avril 2022, au titre d'intérimaire, avec celui de l'Économie nationale depuis la destitution, fin mars 2022, de son titulaire Jean-Marie Kalumba Yuma, les résultats sont visibles sur le marché. Jamais le franc congolais ne s’est aussi bien porté. Jamais le dollar n’a été aussi maîtrisé. Le discours du « vivre au taux du jour » renvoyé aux calendes grecques. Sur le marché de change, depuis son entrée en fonctions, le CDF est demeuré stable sauf une légère dépréciation gravitant autour de 1%. Mais le taux de change effectif s’est apprécié de 10% en 2021 et de 14% 2022 en termes nominaux et réels. L’économie congolaise ne s’était jamais révélée aussi compétitive.

«LES COMPAGNONS DU DEVOIR».
Les mots de l’argentier national adressés à son prédécesseur José Sele Yalaghuli et au pays, à la cérémonie de remise et reprise, résonnent aux oreilles : « Vous avez réussi, dans un contexte extrêmement difficile marqué par la crise de Covid-19, qui a pris déjà plus d’une année, à sauver le bateau du péril. Vous avez maintenu les fondamentaux dans un contexte de pression énorme. Ministère égale sacerdoce égale fonction qui n’est jugée remarquable que par le dévouement qu’elle exige. Servir sans s’asservir telle est la devise des compagnons du devoir. Merci au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la confiance et au Très Haut pour tout. Notre rôle sera essentiel. Nous sommes là pour servir dans la logique de servir le peuple d’abord. Au pouvoir servir l’État sans se servir : telle est la devise des Compagnons du Devoir ». Avant sa venue dans cet édifice de béton et de verre tout de même modeste bâti par Mobutu sur le boulevard du 30-Juin, celui qui était Ambassadeur itinérant du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, brandissait déjà un impressionnant parcours universitaire et professionnel : Université de Kinshasa, Université Marien Ngouabi, Université de Reims Champagne-Ardenne, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, École Nationale d’Administration ENA à Paris, Banque Centrale du Congo, Ministère des Finances, Cellule Technique de la Réforme Monétaire, Chambre de Commerce et d’Industrie de France dont il était le Directeur général, Banque Africaine de Développement, Programme des Nations Unies pour le Développement, etc. Maîtrisant le secteur économique et financier, porté par l’idéal des «Compagnons du Devoir», les résultats engrangés par le ministre des Finances congolais ne surprennent pas. Avec lui, l’économie nationale fait preuve d’une forte résilience malgré les chocs externes et internes en lien avec le Covid-19, la guerre russo-ukrainienne et celle à l’Est du pays. Le niveau de croissance du PIB (Produit Intérieur Brut) reste positif et élevé. Il est de 1,7% en 2020 bien que toutes les économies étaient en berne. Il est de 6,2% en 2021, de 6,6% en 2022 et se projette en 2023 à 6,3%. Bien que ce niveau de croissance soit soutenue par le secteur extractif, la part de la croissance non extractive est en nette augmentation suite à l’investissement public dans les infrastructures et aux réformes engagées par le Gouvernement.

LA RÉSILIENCE DE L'ÉCONOMIE CONGOLAISE..

L’inflation qui avait atteint 15,76% en 2020, induite par les effets de la pandémie de Covid-19, a décéléré à 5,281 % en 2021 (contre un objectif de 7%). Ce qui n’a été possible qu’après une bonne coordination des politiques budgétaires et monétaires. Après l’inflation importée induite par les effets de la guerre en Ukraine, en 2022, le niveau d’inflation atteint 12% en décembre mais devrait en 2023 se replier graduellement à 8,3%. Les réserves internationales brutes dépassent le niveau prévu initialement dans le programme FÉC (Facilité Élargie de Crédit) et atteignent 4,1 milliards de $US à mi-novembre 2022 (2,4 mois de couverture d’importations) contre 2,8 milliards de $US fin 2021, 708,89 millions de $US en 2020. Depuis 2021, le déficit public est maîtrisé grâce à une gestion prudente des Finances publiques en lien avec le pacte de stabilité signé entre le ministère des Finances et la Banque centrale. À fin novembre 2022, la mobilisation des ressources domestiques enregistre une surperformance de 3,16% du PIB. Qu’en est-il de la mobilisation des ressources extérieures ? L’Accord au titre de la FÉC a permis de soutenir les efforts du Gouvernement non seulement pour faire face à l’impact économique de Covid-19 et faire progresser la dynamique des réformes, mais aussi pour catalyser les financements des partenaires par des projets extérieurs, des appuis budgétaires ou des soutiens à la balance des paiements et de flux des investissements directs étrangers. Quant aux projets extérieurs, plusieurs accords relatifs aux dons et prêts ont été signés avec la Banque Mondiale, l’Union Européenne, l’Agence Française de Développement, etc. Sur les appuis budgétaires, hormis les ressources au titre d’allocations de droits de tirages spéciaux, depuis 2021, le Gouvernement a bénéficié de deux appuis budgétaires de la Banque Mondiale dans le cadre du soutien à la politique de gratuité de l’enseignement de base et de l’appui de la Banque Africaine de Développement pour la résilience de l’économie. Sur les soutiens à la balance des paiements, grâce aux conclusions satisfaisantes de deux revues du Programme FÉC, le Gouvernement a bénéficié d’environ 632,2 millions de $US pour conforter le niveau de réserves de change à la BCC. Un quatrième décaissement est attendu d’ici mi-décembre 2022 au titre de la conclusion satisfaisante de la troisième revue. S’agissant de flux des investissements directs étrangers, depuis la signature de l’Accord FÉC, le pays a enregistré environ 4 milliards de $US de flux d’investissements directs étrangers, suite à différentes stratégies de promotion des opportunités d’investissement et de l’image positive du pays malgré la guerre à l’Est. Aussi, les différentes réformes mises en place par le Gouvernement pour l’amélioration du climat des affaires spécialement avec la baisse ou la suppression de certaines taxes, qui redonne un appétit aux investisseurs locaux et étrangers de croire aux mécanismes légaux mis en place dans ce secteur. Il faut souligner le caractère résilient de l’économie congolaise qui, après avoir subi les perturbations liées successivement à la pandémie Covid-19 et au conflit russo-ukrainien, maintient une bonne trajectoire de croissance.
LA DIGITALISATION TRANSFORME TOUT.
À cela, il y a la digitalisation de la collecte des recettes et son impact dans l’accroissement des recettes domestiques. Grâce au partenariat avec l’Agence Française de Développement, le Gouvernement a automatisé la chaîne des recettes avec l’installation et l’utilisation de nouveaux logiciels : ISYS-Régies entrée en vigueur en janvier 2021, qui permet la traçabilité des paiements effectués auprès des banques commerciales ; LOGIRAD qui constitue une plateforme informatique de gestion intégrée des droits, taxes et redevances du Pouvoir Central et l’implémentation du Progiciel de Gestion Intégrée, PGI de l’impôt à la Direction Générale des Impôts, DGI. Par ces réformes, les recettes domestiques ont connu une augmentation nominale d’environ 65% en 2021. En 2022, depuis le troisième trimestre, les assignations budgétaires ont été dépassées. Ce qui a permis d’atteindre toutes les cibles indicatives du Programme FÉC. Avec ces performances, on comprend pourquoi Serge Nicolas Kazadi Kadima-Nzuji est cité à l’étranger. Le 20 septembre 2022, lors d'une cérémonie organisée à New York par le magazine Forbes, le ministre des Finances, aux côtés de cinq autres personnalités congolaise dont le patron de l’Inspection Générale des Finances Jules Alingeti Key et la gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Malangu Kabedi Mbuyi, qui a passé plus de 30 an, une ancienne de la BCC, qui venait de passé plus de trente ans au Fonds Monétaire international, avait été reconnu comme ayant excellé dans les « performances économiques et financières» et a obtenu le prix Forbes Best Of Africa. En Afrique, le 8 décembre 2022, Financial Afrik lui a attribué à Lomé, au Togo, le prix du ministre des Finances de l’année 2022 pour le continent. Le journal panafricain reconnaît au ministre congolais «l'accroissement historique des recettes publiques » malgré la crise économique post Covid-19, les conséquences de la guerre en Ukraine et la situation sécuritaire à l'Est du Congo.

T. MATOTU.

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