L’émissaire américain Russ Feingold attendu à Kinshasa
  • lun, 13/10/2014 - 02:52

Il arrive alors que l’Afrique par la bouche de la présidente de la Commission Mme Nkosazana Dlamini-Zuma a dit haut et fort son mot sur les mandats présidentiels.

Russ Feingold, l’envoyé spécial du président Barack Obama pour les Grands Lacs, était attendu dans la capitale. Connu pour ses propos médiatiques peu diplomatiques, ses visites dans la Capitale ne passent pas inaperçues. L’envoyé américain arrive dans notre pays après que Kinshasa paraît clairement avoir ouvert des digues sur son projet de «revisiter» la Constitution ou, mieux, d’en produire une autre. Après que l’Afrique par la bouche de la présidente de la Commission de l’Union africaine, Mme Nkosazana Dlamini-Zuma ait dit haut et fort son mot sur les mandats présidentiels. Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, qui venait de séjourner à Paris dans le cadre du XIVème Forum économique international sur l’Afrique organisé par l’Organisation de la Coopération et du Développement Economique (OCDE) a déclaré sur Rfi, mardi 7 octobre 2014, interviewée par le journaliste Christophe Boisboubier. «Fondamentalement, les Constitutions sont conçues par les pays et par leurs peuples. Les Constitutions sont là pour être respectées. Si la Constitution doit être modifiée, cela doit se faire sur la base d’un consensus». (...) En Allemagne par exemple, celle-ci ne fixe aucune limitation au nombre de mandats du chancelier. C’est le peuple qui décide. Je ne crois pas que la Constitution allemande soit méprisable parce que le chancelier peut faire trois ou quatre mandats. Le jour où les Allemands ne seront plus d’accord avec ces dispositions, ils la changeront». Sur l’Angola, «le président est au pouvoir depuis longtemps, mais il y a eu la guerre qu’il a fini par gagner. Puis, il a été élu démocratiquement. Et maintenant vous pouvez voir l’amélioration du niveau de vie. Je suis allée en Angola. Désormais beaucoup de gens ont un logement avec l’eau et l’électricité. Peut-être le président angolais est-il resté trop longtemps au pouvoir, mais aujourd’hui vous en voyez les bénéfices. Et c’est sans doute la raison pour laquelle les Angolais votent pour lui».


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