Kabila leadership réaffirmé à New York
  • lun, 25/04/2016 - 01:01

A New York, siège des Nations Unies, le Président affirme son leadership à la face du monde.

Si ce n’est pas un leadership personnel affirmé ou réaffirmé à la tête de son pays et sur le Continent quand Kabila s’adresse à la face du monde depuis le siège des Nations Unies à New York - devant 195 Nations représentées au plus haut niveau - et au nom des 48 autres pays et de leurs Dirigeants - il va falloir inventer un autre mot. C’est ce qui est arrivé au Chef de l’Etat congolais vendredi 22 avril à New York, au siège des Nations Unies lorsqu’à 11h12’ (heure de New York), le Président de la République Joseph Kabila Kabange a pris la parole.
Si ce n’est pas un leadership personnel affirmé ou réaffirmé à la tête du pays et sur le Continent quand Joseph Kabila Kabange s’adresse à la face du monde depuis le siège des Nations Unies à New York - devant 195 Nations - au nom des 48 autres pays et de leurs Dirigeants - il va falloir inventer un autre mot.

Si ce n’est pas un leadership personnel affirmé ou réaffirmé à la tête du pays et sur le Continent quand Joseph Kabila Kabange s’adresse à la face du monde depuis le siège des Nations Unies à New York - devant 195 Nations - au nom des 48 autres pays et de leurs Dirigeants - il va falloir inventer un autre mot.
C’est ce qui est arrivé au Chef de l’Etat congolais Joseph Kabila Kabange vendredi 22 avril à New York, au siège des Nations Unies lorsqu’à 11h12’ (heure de New York), le Président de la République a été invité à s’adresser à l’Humanité pleine et entière - celle de nos contemporains et celle à venir, la postérité - au nom de son pays, le Congo et au nom des 48 autres pays - les PMA, les Pays les Moins Avancés - et que Kabila a été le troisième Chef de l’Etat à être appelé devant le pupitre universel qu’il fréquente certes lors de l’Assemblée annuelle pour délivrer son message au monde qu’il a prononcé en deux langues qu’il a choisies. L’anglais d’abord, cette langue du monde par excellence. Le français ensuite, la langue officielle de son pays.
Hissés au-dessus à la tribune des plénières des Nations-Unies: le secrétaire général sud-coréen Ban Ki-Moon et le président français François Hollande dont le pays abrita et conduisit en décembre dernier l’historique Conférence dite COP-21 à l’issue de laquelle fut adopté par consensus par les 195 Etats participant à la conférence le 12 décembre l’accord universel sur le climat et la nouvelle présidente de la COP-21.

LA PUISSANCE ET LA PLACE DANS LE MONDE.
Mais aussi la ministre française de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, en charge des Relations internationales sur le Climat, heureuse et satisfaite sans nul doute que Kabila ait honoré sa parole qu’il lui donna lorsqu’elle lui rendit visite dans la Capitale Kinshasa lundi 14 mars en la résidence du GLM.
Au sortir de l’audience, l’ex-compagne du président français déclara avoir choisi de débuter sa tournée africaine par le Congo à cause du rôle que joua le pays lors des négociations sur le climat à Paris.
«J’ai tenu à ce que cette séquence africaine commence par la RDC compte tenu du fait que la RDC a beaucoup aidé aux négociations et j’en ai profité pour remercier le gouvernement parce qu’ils ont beaucoup aidé à faciliter les choses, à dénouer un certain nombre de problèmes» D’insister sur le potentiel dont récèle notre pays notamment dans le domaine de l’électricité, sa puissance et sa place en l’espèce dans le monde. Puis d’annoncer qu’elle avait remis au président de la République, qui l’avait acceptée, une invitation afin qu’il se rende à Paris le 24 avril à l’occasion de la signature des accords de la COP21.
C’est cette cérémonie qui a eu lieu à New York au siège des Nations Unies et Joseph Kabila Kabange y a pris une part décisive.
A la tribune un autre pays, le Maroc représenté par sa ministre de l’Environnement, Hakima El Haite. Le royaume qui reprend la main à la France abritera à Marraketch la prochaine réunion sur le Climat.
Si jamais la place et le rôle du Congo n’étaient pas clairs chez tous, Kabila a tenu à le rappeler à la face du monde: notre pays dispose d’un potentiel hydroélectrique «estimé à plus de 100.000 Mégawatts, dont le développement est en mesure de subvenir non seulement à ses propres besoins, mais également à ceux de ses voisins et au-delà, induisant la dé-carbonisation du mix-énergétique de la région».
De même, «ses immenses étendues forestières, de plus de 150 millions d’hectares, sont une excellente opportunité pour la séquestration du carbone dans le cadre de la réduction des émissions résultant de la déforestation et de la dégradation des forêts».
Aussi, avec responsabilité, le Congo «s’est-il engagé dans la voie de la gestion durable de ses forêts, sous-tendue par un cadre d’aménagement visant en priorité les forêts de production, et avec pour objectif, de garantir l’équité sociale et économique, ainsi que la satisfaction des besoins légitimes des communautés de base, qui demeurent les gardiens naturels desdites forêts». Ci-après.
Mr. Secretary-General,
Fellow Heads of State and Government, Ladies and gentlemen,
In addressing this august audience on behalf of the Democratic Republic of the Congo and the 48 Least Developed Countries worldwide, let me first convey our greatest appreciation to the Secretary-General of the United Nations and his team for organizing this event, taking the Paris momentum forward.
Mr. Secretary-General,
Four months ago, we applauded the greatest achievement of the multilateralism in recent history - The Paris Agreement. Through this multilateral, legally binding treaty, we unanimously agreed to urgently address climate change, and to send the needed signal to spur actions and investments towards a low-emission, resilient, and sustainable future.
The Group of Least Developed Countries, among the most progressive in the climate negotiations process, played a significant role, and successfully contributed to building important components of the Paris Agreement. Though it was not mandatory, 47 Least Developed Countries communicated their Intended Nationally Determined Contributions with ambitious, unconditional, and quantifiable elements.
Mr. Secretary-General,
For the Group of LDCs, today is not a mere symbolic event. It is an important opportunity to reaffirm the positive spirit and the narrative we created in Paris : Our commitment to collective action to move in one irreversible direction to secure a safer climate.
Today’s declarations of ambitious actions from the world leaders will send a strong signal that time has come to turn aspirations into concrete actions. Today is an opportunity to outline our timetable for ensuring the agreement will have full force in international law, and will be implemented.
In this regard, Ministers from the Least Developed Countries met in Kinshasa early this month to reiterate their commitments to the Paris Agreement. They declared that their governments will take all necessary steps required for the ratification of the Paris Agreement as soon as possible.
In the coming years, the climate negotiations will further elaborate the details of the Paris Agreement to develop provisions for environmental and social integrity, set the structures for further increasing ambition, consistent with the long-term goals agreed in Paris, to hold global temperature increase to ‘well below’ 2 degrees Celsius, and to pursue efforts to limit temperature rise to 1.5 degree Celsius target. It will be critical to respond to the opportunities to communicate and implement new Nationally Determined Contributions every five years.
Needless to say that the Paris Agreement creates many challenges and opportunities for our economies. To reach many of the goals set by the Agreement, predictable and significantly increased financial flows, and other resources must be put in place, enabling robust action in our countries. Also, to enhance resilience capabilities to the adverse effects of climate change, enhanced actions on adaptation will be required.
Monsieur le Secrétaire Général,
Poursuivant ce mot, en ma qualité de Président de la République Démocratique du Congo, je m’empresse de vous transmettre les salutations des filles et fils de ce beau et grand pays, qui fondent beaucoup d’espoirs en l’Accord de Paris, dont mon pays s’engage à accélérer la ratification, et partant, l’entrée en vigueur.
La République Démocratique du Congo est consciente de la nécessité d’un effort mondial pour inverser les tendances du réchauffement de la planète.
En témoignent les engagements ambitieux contenus dans sa Contribution Prévue Déterminée au niveau National de réduire ses émissions de gaz à effet serre de 17 % entre 2020 et 2030 par rapport au maintien du statu quo.
Cela représente un effort considérable pour un pays qui œuvre résolument pour sa reconstruction et son émergence.
Par cet effort exceptionnel qui, dans un partenariat renforcé, mobilise le Gouvernement, la Société civile et le Secteur privé, la République Démocratique du Congo entend démontrer sa volonté de soutenir l’effort mondial nécessaire pour maintenir le niveau de la hausse de température globale en dessous de 1,5 degré celsius d’ici la fin du siècle, et garantir ainsi une vie meilleure aux générations futures.
Dans cette perspective, le transfert de technologie, le renforcement des capacités, le financement, la résilience face aux changements climatiques, ainsi que le développement de sources d’énergie renouvelables sont ses principales priorités, tandis que ses ressources naturelles, importantes et variées, en font un membre déterminant du partenariat mondial contre le réchauffement climatique.
La République Démocratique du Congo dispose d’un potentiel hydroélectrique estimé à plus de 100.000 Mégawatts, dont le développement est en mesure de subvenir non seulement à ses propres besoins, mais également à ceux de ses voisins et au-delà, induisant la dé-carbonisation du mix-énergétique de la région.
Il en est de même de ses immenses étendues forestières, de plus de 150 millions d’hectares, qui sont une excellente opportunité pour la séquestration du carbone dans le cadre de la réduction des émissions résultant de la déforestation et de la dégradation des forêts. Aussi s’est-elle engagée dans la voie de la gestion durable de ses forêts, sous-tendue par un cadre d’aménagement visant en priorité les forêts de production, et avec pour objectif, de garantir l’équité sociale et économique, ainsi que la satisfaction des besoins légitimes des communautés de base, qui demeurent les gardiens naturels desdites forêts.
Monsieur le Secrétaire Général,
Face au risque de pression supplémentaire sur le système de production agricole déjà fragile, d’insécurité alimentaire et de stress hydrique accru, notre devoir à tous est de surmonter l’égoïsme et de privilégier une coopération agissante mutuellement avantageuse.
Ensemble, et sans plus attendre, faisons preuve de responsabilité ; respectons et mettons en œuvre l’Accord de Paris sur les Changements Climatiques.
Il en va de l’avenir de la progéniture de chacun de nous. Il en va de l’avenir même de l’humanité.
Je vous remercie.


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