Ombres sur le Katanga
  • lun, 24/11/2014 - 01:59

L’absence prolongée de la province de son gouverneur n’est dans le sens de la détente.

Le Dép. national Coco Mulongo accuse des groupes de jeunes de créer, à Lubumbashi, de l’insécurité dans la ville. L’élu de la capitale du cuivre a fait ces accusations, vendredi 21 novembre, dans une motion d’information à la chambre basse du Parlement, à Kinshasa.
Selon lélu, ces jeunes communément appelés «Zoulous, enfants perdus, Panthères et Ninjas» prennent la population en otage et semblent se substituer à la police nationale. Il pointe l’index accusateur vers ceux qui entretiennent ces «jeunes délinquants» pour semer la panique et la psychose dans le chef-lieu de la province. Cette pratique, explique l’élu, va à l’encontre de la Constitution citant l’article 190: «Nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, paramilitaires, des milices ou entretenir une jeunesse armée».

EMPOISONNE?
L’élu regrette que ceux qui entretiendraient ces groupes de jeunes ne savent plus les payer et ils les laissent en liberté pour se faire payer en rançonnant la population. «Ils arrivent aux arrêts de bus, extorquent les biens de paisibles citoyens, tabassent ceux qui tentent de résister à leur razzia. Comment voulez-vous que les jeunes gens tracassent les marchands au moment où la police est là», s’interroge Coco Mulongo qui appelle les autorités provinciales à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à cette situation confuse.
Il faut rappeler que depuis peu, le Katanga, une province qui a tout pour prendre son envol, envoie, au pays, depuis peu des signes clairement troublants - et les premiers à le reconnaître sont les originaires. Après les Maï Maï, ce sont les Bakataa Katanga, sans que le reste du pays ne sache où va la province - ou que veut-elle? L’absence prolongée de la province de son gouverneur n’est dans le sens de la détente. Depuis un salon de l’hôtel Steigenberger Hotels and Resorts de Bruxelles (ex-Conrad) - Moïse Katumbi Chapwe a déclaré à la presse belge qui en a fait ses choux gras, qu’il avait été empoisonné sans donner plus de détails et avait dû être hospitalisé dans un établissement spécialisé à Londres.
Selon certaines rumeurs circulant dans des cercles diplomatiques européens, des Députés du parlement de Strasbourg s’apprêtaient à faire une déclaration à la suite de ce mystérieux «empoisonnement».
ALUNGA MBUWA.


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